La Jeune Vallée d’Aoste è un «groupe d’action régionaliste» fondato il 22 marzo 1925 su iniziativa dell’abbé Joseph-Marie Trèves intorno al quale sono riuniti sin dall’inizio Émile Chanoux, allora studente universitario, il dottore Joseph-Marie Alliod e il segretario comunale Rodolphe Coquillard. A questi si aggiungerà un piccolo gruppo di giovani che si proponevano di «soutenir et défendre les droits, les traditions, la langue et les institutions de notre Région Valdôtaine» (art. 2 dello statuto).
Gli obiettivi del gruppo sono più chiaramente enunciati nell’appello lanciato a tutti i valdostani:
«Notre Vallée d’Aoste piétinée et violée dans ses droits et dans ses traditions les plus sacrées a besoin de l’appui de tous ses enfants. Jusqu’ici les divers partis politiques ne nous ont donné, à ce point de vue aucune satisfaction réelle. C’est pourquoi nous faisons appel à tous nos amis afin qu’il se crée un groupe valdôtain d’action régionaliste absolument étranger à tout parti politique, ayant pour buts :
- D’obtenir du gouvernement la reconnaissance de nos droits régionaux et, par conséquent, l’annulation de toutes les dispositions contraires prises jusqu’à ce jour;
- De s’insurger contre toute nouvelle violence de la part du gouvernement ou de ses fonctionnaires à l’égard de ces mêmes droits régionaux ;
- De maintenir, à tout prix, l’usage du français dans la Vallée d’Aoste ;
- De persuader l’opinion publique Valdôtaine (et non Valdôtaine) de la nécessité que la Vallée d’Aoste se constitue en région administrativement autonome, dans une future décentralisation administrative, nécessité consacrée par ses caractères historiques, ethniques, linguistiques et topographiques.»
La Jeune Vallée d’Aoste fece un’intensa azione di propaganda, pubblicò brochures e un Chansonnier valdôtain, organizzò riunioni e aiutò la Ligue valdôtaine a organizzare scuole serali di francese dopo la soppressione delle scuole di villaggio. Questa azione regionalista e antifascista le attirò ben presto l’ostilità del regime fascista sempre più repressivo e ben presto dovette trasformarsi in un’associazione semi clandestina. La sua attività andò scemando per poi interrompersi con la morte del suo fondatore e capo, l’abbé Trèves, il 21 giugno 1941.
Per saperne di più:
Joseph-César Perrin, La Jeune Vallée d’Aoste (Groupe d’action régionaliste), Aosta, Imprimerie valdôtaine, 1973 (“Cahiers sur le particularisme valdôtain”, VII);
Giuseppe Mafrica, “Cher Mario…” Le quotidien de la Jeune Vallée d’Aoste dans les lettres de l’abbé Trèves à Mario Norat, in “Archivium Augustanum” Nouvelle série, I-2001, pp.217-266.